: Amboise (Indre-et-Loire)

: Amboise (Indre-et-Loire) Ch^ateau d'Amboise. L'aile Charles VIII et `a gauche, la grosse tour des Minimes. Fils de Louis XI, Charles VIII, n'e au ch^ateau en juin1470, fera d'Amboise sa demeure favorite. Il modifiera profond'ement le ch^ateau pour en faire un v'eritable palais. Charles VIII meurt `a Amboise apr`es s'^etre heurt'e la t^ete `a un linteau de pierre d'une porte basse de la galerie Hacquelebac, le 7 avril 1498. Brant^ome dit ses doutes sur la mort de Charles VIII : " L'on parla fort diversement du genre de mort de ce grand roy. Aucuns le disoient d'un catarre ou apoplexie, `a laquelle il ne pouvoit estre subject, veu sa complexion d'ebile et son naturel point y adonn'e : car il n'estoit gros, gras, niy replet; et tels gens y sont subjects. Aucuns disoient qu'il avoit eu le boucon italiano*, d'autant qu'il menacoit fort encore l'Italie, et le craignoient." Anne de Bretagne, fille a^in'ee du duc de bretagne Francois II, avait 'epous'e, en second mariage, Charles VIII au ch^ateau de Langey le 16 d'ecembre 1491. Elle eut du roi trois enfants, deux garcons et une fille, tous morts en bas ^age. Le lendemain de la mort de Charles, Louis fils du duc d'Orl'eans Charles de Valois se rend `a Amboise pour rendre hommage au d'efunt. Charles 'etant mort sans enfant, Louis est accueilli par la Cour comme le nouveau souverain. Trois jours apr`es la mort de Charles VIII , le principe du mariage d'anne de Bretagne avec le nouveau roi, Louis XII est acquit. Louis obtiendra l'annulation de son pr'ec'edent mariage avec Jeanne de France pour 'epouser Anne de Bretagne en 1499. "Le balcon des pendus". La conjuration d'Amboise : Conjuration visant `a lib'erer le roi Francois II de la tutelle des Guise (1560). La conjuration, ou tumulte, d'Amboise regroupa quelques nobles r'eform'es, sans doute dirig'es en coulisse par le prince de Cond'e (qui laissera faire sans participer), qui poursuivaient un double but : transmettre leurs dol'eances `a Francois II et faire emprisonner les Guise, principalement Francois, duc de Guise, et son fr`ere Charles, cardinal de Lorraine. Pour les conjur'es, en effet, le jeune roi 'etait domin'e par le parti des Lorrains (les Guise), qui lui imposaient une politique catholique intransigeante, et il ne pouvait exercer librement son pouvoir; il fallait donc convoquer des 'etats g'en'eraux, et faire entrer les princes r'eform'es au Conseil du roi. Beaucoup trop de monde est au courant de la conjuration, et il y a des fuites. Les Guise laissent le complot se mettre en place, mais mettent le roi et la cour `a l'abri au ch^ateau d'Amboise, plus facile `a d'efendre que Blois. Le 17 mars 1560, les conjur'es se rassemblent dans les bois de Ch^ateau-Renault, sous le commandement de Jean de Barry de la Renaudie, et s'appr^etent `a marcher sur Amboise, r'esidence de la cour. Le projet de ces gentilshommes est d'enlever le jeune roi pour le soustraire `a l'influence des Guise. Les conjur'es sont surpris par les hommes du roi et beaucoup sont massacr'es. La Renaudie est tu'e le 19 mars dans les bois de Ch^ateau-Renault. "La plupart de fes gens font pris & pendus tout bott'es & 'eperonn'es. La Renaudie lui-m^eme est attaqu'e dans la for^et de Ch^ateau-Renaud par Pardaillan. Ce dernier l'ayant manqu'e, eft bleff'e d'un coup d''ep'ee par fon ennemi. Le valet de Pardaillan perce La Renaudie d'une bale , & le fait tomber fur la place. Son corps eft port'e `a Amboife, attach'e `a une potence, coup'e en morceaux, & expos'e fur des pieux. La Bigne fon secr'etaire, & un autre, font pris & appliqu'es `a la question." (Histoire universelle de Jacques-Auguste de Thou - Tome onzi`eme p 631 - 1740). "Les conjur'es sont jug'es et condamn'es `a mort pour crime de l`ese-majest'e. Les membres de la noblesse sont d'ecapit'es dans la cour int'erieure du Ch^ateau, les autres sont pendus aux cr'eneaux ou au balcon des Conjur'es , au-dessus de la Loire, afin que la vue des cadavres servent dexemple aux autres. La r'epression est sanglante et fait plus de 1500 morts". La grosse tour, tours des Minimes. C'est une tour `a rampe cavali`ere, h'elico"idale en pente douce, prise entre le mur ext'erieur et un moyeux central creux. Elles permettait un acc`es au ch^ateau pour les chevaux ; elle a 'egalement servi de prison sous Louis XIV. Un ancien monast`ere de l'ordre des Minimes (Ordo Minimorum, cest-`a-dire les tout petits ), qui 'etait `a proximit'e imm'ediate, donne son nom `a la tour. Il subsiste une seconde tour cavali`ere, la tour Heurtault. * Le poison 'etait parfois, au d'ebut du XVIe si`ecle, d'esign'e par l'expression "boucon italiano".

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