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Описание: La Berthenoux (Indre) Ch^ateau d'En-Haut. Autre appellations du lieu : Haut-Pommier. Le lieu de cet 'edifice, qui fut fortifi'e, 'etait le si`ege d'un prieur'e d'ependant de l'abbaye de Massay. Il est proche de l''eglise Notre-Dame qui lui 'etait rattach'ee. Le prieur'e fut br^ul'e en 1177 par Jean II de Lini`eres (Jean II, seigneur de Ligni`eres , Rezay, Thevet et Pruniers, 1130 - 1200). En cons'equence, Jean de Lini`eres fut excommuni'e par Gu'erin, archev^eque de Bourges. Jean de Lini`eres 'etait alors en conflit avec les Raouls de Ch^ateauroux. C'est `a l'occasion de sa guerre avec Raoul, prince de D'eols, qu'il br^ula le prieur'e de la Berthenoux et causa de grands d'eg^ats dans toute la paroisse. En sus de son excommunication, Jean fut oblig'e d'indemniser les religieux de Massay et leurs hommes du dommage qu'il leur avait caus'e, il leur accorda tout l'usage du bois Conteau , pour b^atir et pour br^uler, le pacage et passage de leurs bestiaux sans payer aucun droit , et leur d'elaissa tous les hommes qu'il avait `a la Berthenoux. Du consentement de sa femme et de ses enfants, il donna aussi quelques hommes serfs `a l'abbaye. (Histoire agricole du Berry - Ernest Menaux - Paris Hachette 1890) En 1262, la justice de la Berthenoux est partag'ee entre Guillaume II de Chauvigny et l'abbaye de Massay. Le mercredi 15 novembre 1536, les religieux de Massay publient un acte intitul'e "Affranchissement des habitants de la Berthenoux". il s'agissait de r`egler un vieux contentieux : Les religieux de Massay pr'etendaient que les habitants de la Berthenoux 'etaient d'origine et d'anciennet'e leurs serfs soumis chaque ann'ee `a une taille volontaire raisonnable, `a la main-morte, `a la banalit'e de leur moulin, `a plusieurs bians et corv'ees de quinzaine en quinzaine, suivant les facult'es de chacun. Les habitants, au contraire, soutenaient qu'ils 'etaient francs, qu'ils ne devaient aux religieux que des cens et rentes, et chacun trois corv'ees par an. Pour 'eviter un proc`es, les religieux et les habitants firent une transaction : Les religieux affranchissent ces habitants de la taille volontaire , `a condition que ces b'en'eficiaires paieront par feu chaque ann'ee 5 sous de taille abonn'ee. Ces m^emes habitants seront tenus de fournir les cens, rentes et devoirs, auxquels ils sont tenus selon le contenu de la pancarte et reconnaissance ancienne de leurs pr'ed'ecesseurs. Quant aux corv'ees, ils en feront trois par an. Ils seront 'egalement soumis `a d'autres charges accessoires, suivant la taxe fix'ee pour chacun d'eux . Cette transaction n'engage que ceux qui y ont 'et'e parties. Il ne s'agit donc que d'un groupe d'habitants. (Etude sur les communaut'e d'habitants dans le province de Berry - Maurice Cl'ement - 1891 - Revue du Centre) La guerre de Cent Ans engagea les prieurs `a fortifier leur domaine pour se prot'eger. Le prieur'e fut enclos dans une enceinte d'efendue par des tours. Les fortifications du prieur'e n'emp^ech`erent pas les troupes royales command'ee par d'Arquien de le prendre pendant la Ligue. Le 4 mai 1686, proc`es entre Antoine Broux, cur'e de La Berthenoux, et les pr^etres communalistes de l’'eglise Saint-Andr'e de Ch^ateauroux, au sujet de la lev'ee des d^imes en la paroisse de La Berthenoux. Le 17 novembre 1714, le cur'e de La Berthenoux, J'er^ome L'eger, intente un proc`es contre Francois de Luthe, procureur fiscal de La Berthenoux, pour injures et violences : Le coupable demandera publiquement pardon. Les ruines du ch^ateau fort furent vendues comme bien national, pour 51 000 francs, `a Francois Carteron et Sylvain Pommier, le 31 mai 1791. On suppose que le nom de La Berthenoux se rattache `a la d'efaite des Bretons `a D'eols au Ve si`ecle. La bataille de D'eols (469) vit la d'efaite des Bretons, command'es par Riothamus*, alli'e de l'Empire romain d'Occident, contre les Wisigoths d'Aquitaine. Certains de ces Bretons se seraient ensuite install'es `a La Berthenoux. *Une des th'eories sur l'origine de la l'egende Arthurienne, assimile Riothamus au roi Arthur. Arthur 'etait un roi breton, dont l’histoire n’a pas conserv'e le souvenir par son nom, mais par son titre, Riothamus, en langue brittonique "rigo-tamos", c’est-`a-dire « roi supr^eme ». Appel'e en Gaule par l’empereur Anthemius en 468, il combattit les Wisigoths, fut trahi par le pr'efet Arvandus et connut une ultime d'efaite en Bourgogne vers 470. (The origins of the Arthurian legend: six theories - Mark Adderley et Alban Gautier - Medievales)

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