Описание: Th'es'ee-la-Romaine (Loir-et-Cher) L'ezard verd (Lacerta bilineata). Assez rare, il n'aime pas ^etre d'erang'e. Il est prot'eg'e. Il aime les haies, les broussailles et les friches. Dans le jardin, il pr'ef`ere les endroits peu fr'equent'es. Le l'ezard vert se nourrit surtout d'insectes, d'araign'ees, de lombrics. Il mange parfois des petits fruits juteux et sucr'es. Tr`es occasionnellement il d'evore les oeufs et les jeunes oisillons dans les nids. Il hiberne d'octobre `a avril. Les m^ales sortent d'hibernation environ deux semaines avant les femelles. Pour qu'il sorte d'hibernation, la temp'erature doit atteindre au moins 15°C. Les individus peuvent vivre jusqu'`a 15 ans maximum. Dans son "Histoire Naturelle", Pline recommandait le l'ezard vert dans le traitement des maux des yeux: "Lacertas quoque pluribus modis ad oculorum remedia adsumunt. Alii viridem includunt novo fictili : ac lapillos qui vocantur cinaedia quae et inguinum tumoribus adligari solent, novem signis signantes et singulos detrahunt per dies; Nono emittunt lacertam : lapillos servant ad oculorum dolores. Alii terram substernunt lacertae viridi excaecatae, et una in vitreo vase annulos includunt e ferro solido vel auro : quum recepisse visum lacertam apparuit per vitrum, emissa ea, annulis contra lippitudinem utuntur. Alii capitis cinere pro stibi ad scabritias. Quidam viridem longo collo in sabulosis nascentem comburunt, et incipientem epiphoram inungunt : item glaucomata." (C. PLINII HIST. NAT. LIB. XXIX.) "Les l'ezards fournissent divers rem`edes pour les yeux. Tant^ot c'est un l'ezard vert qu'on enferme dans un pot de terre neuf, avec neuf de ces petites pierres que l'on nomme cin'edies et qu'on pend en amulettes aux aines gonfl'ees; chacune recoit une marque, et chaque jou on en l`eve une; au neuvi`eme, on l^ache le l'ezard : les pierres se gardent pour les maux d'yeux. Tant^ot c'est encore un l'ezard vert auquel on a crev'e les yeux, et qu'on enferme dans un bocal de verre, avec des anneaux de fer massif ou d'or. On met de la terre sous l'animal. Quand on voit `a travers le vase que l'animal a recouvr'e la vue, on le l^ache, et l'on garde les anneaux pour gu'erir la chassie. Tant^ot c'est la cendre t^ete de l'ezard qui sert, au lieu de stibi*, pour les ulc`eres des yeux. Quelquefois on br^ule la vari'et'e verte `a long cou qui na^it dans les sablonni`eres, et l'on en fait une pommade pour les inflammations ophthalmiques au premier degr'e, et pour les glaucomes ." * Pline d'ecrit le stibi : "Dans les mines d'argent on rencontre une mati`ere qu'on peut appeler, `a proprement parler, pierre d''ecume. Elle est blanche, luisante, sans ^etre transparente ; elle porte le nom de stimmi, de stibi, d'alabastrum, de larbason (antimoine). On en distingue deux sortes, l'un m^ale, l'autre femelle. Le stibi femelle est plus estim'e ; le m^ale est plus rude, plus ^apre, moins pesant, moins brillant et plus sablonneux ; la femelle au contraire est brillant, friable, et se fend en lames, au lieu de se s'eparer en globules." Pline en d'ecrit l'utilisation: "Il est de propri'et'e astringente et r'efrig'erante. On l'emploie surtout pour les yeux ; et il a 'et'e nomm'e par la plupart platyophthalmon, parce que, faisant para^itre les yeux plus grands, il est employ'e dans les pr'eparations callibl'ephariques des femmes. Il gu'erit les fluxions des yeux, et les ulc`eres de ces organes : on s'en sert en poudre, avec de la poudre d'encens et de la gomme ; il arr^ete aussi le sang qui s''ecoule du cerveau. En poudre, il est tr`es efficace contre les plaies r'ecentes, et contre les anciennes morsures de chien. Il est bon contre les br^ulures par le feu, m^el'e `a de la graisse, de l''ecume d'argent, de la c'eruse et de la cire. Pour le pr'eparer, on le br^ule dans une tourti`ere, apr`es l'avoir entour'e de fumier de boeuf ; puis on l''eteint avec du lait de femme, et on le broie dans un mortier avec de l'eau de pluie. De temps en temps la partie trouble est transvas'ee dans un vaisseau de cuivre, et purifi'ee avec du nitre. On reconna^it le marc `a ce qu'il est tr`es semblable `a du plomb, et occupe le fond du mortier ; on le rejette. Le vaisseau dans lequel ont 'et'e transvas'ees les parties troubles reste la nuit couvert d'un linge. Le lendemain, on d'ecante ce qui surnage, ou on l'enl`eve avec une 'eponge. Le d'ep^ot qui s'y forme est regard'e comme la fleur. On l'expose au soleil, couvert d'un linge, sans le laisser enti`erement dess'echer. Alors on le broie de nouveau dans un mortier, et on le divise en tablettes. Dans toute cette op'eration, l'important est de br^uler le stibi convenablement, de mani`ere `a ne pas le changer en plomb. Quelques-uns pour le faire cuire emploient non du fumier, mais de la graisse ; d'autres le broient en l'imbibant d'eau, le passent dans un linge pli'e en trois, jettent le mare, transvasent la partie liquide et recueillent tout ce qui s'en d'epose, pour s'en servir dans les empl^atres et dans les collyres. (Pline l'Ancien - Histoire naturelle - Livre XXXIII) Il s'agirait donc d'un oxyde m'etallique, probablement un oxyde de plomb.
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