: Mers-sur-Indre (Indre)

Daniel JolivetMers-sur-Indre • 06-10-2016  

: Mers-sur-Indre La Motte de Presles (Tumulus). Madame Francoise BALZARD-DORSEMAINE avait fait un joli article sur le sujet, article repris sur le site officiel de la commune : "Sur la route de Saint-Ao^ut, `a gauche apr`es le square Suzanne Darbant, en quittant Mers-sur-Indre, cette 'etrange butte herbeuse surmont'ee de trois ch^enes a toujours fait vagabonder les imaginations. Depuis plusieurs si`ecles lorigine est discut'ee, une chose est certaine, cette motte avait une circonf'erence de 170 m`etres et 26 mettre de haut. Le TUMULUS, 'etait dans la propri'et'e de Presles au moment de gloire de ce lieu. Il 'etait beaucoup plus important quactuellement. Le Conseil G'en'eral de lIndre a pris un arr^et'e le 3 juin 1858 taxant `a 15 centimes la voiture, le tirage de sable et la municipalit'e de Mers pris une d'elib'eration le 3 novembre 1889 interdisant tout tirage de sable. Au pied de cette motte `a droite, 'etait 'edifi'ee une chapelle d'emolie peu avant 1800 et un cimeti`ere. Sur le sommet une tour o`u se r'efugiait le seigneur, sa famille et sa garde. Maurice Sand y a situ'e lhistoire de Calhirhoe, cette princesse merveilleuse morte il y a 2500 ans; les croyances populaires en ont fait un lieu de l'egendes : * Elle aurait 'et'e 'edifi'ee avec de la terre de La Berthenoux apport'ee `a la hotte par un ouvrier gagnant un denier par jour; * Elle aurait 'et'e 'elev'ee avec de la terre quune vieille femme allait chercher dans son tablier aux Buttes de l^Age `a Jeu-les-bois (`a cinq kilom`etres dici) la couleur de la terre serait identique (en tout cas elle na pas la couleur de celle de Presles); * Le paradis ayant 'et'e balay'e, les crasses d'epos'ees `a Presles form`erent le tumulus; * Et puis cette l'egende du jour des Rameaux, o`u chaque ann'ee le pr^etre, revenant du cimeti`ere, frappe trois coups avec la croix contre la porte de l'eglise. La porte souvre, le tumulus aussi, laissant appara^itre le tr'esor quil abrite, et se referme en m^eme temps que la porte de l'eglise. Une ann'ee un homme sy est gliss'e et y fut pi'eg'e. Par miracle, il en est sorti lann'ee suivante Une autre ann'ee cest un enfant qui y fut pris, mais lann'ee suivante cest un chien noir qui en ressortit. Quest cette bute ? Un tumulus renfermant un tombeau celtique ? possible ! Des pi`eces de monnaie, des tessons de poterie, une sorte de mortier... ont 'et'e trouv'es aux alentours. Une motte f'eodale, une butte sur laquelle s'elevait une tour de garde ? Possible Des 'etudes topographiques situeraient l`a lemplacement du ch^ateau f'eodal de Presles, dans le haut Moyen-Age. Des vestiges dune chapelle et dun cimeti`ere sont encore visibles. Motte ou tumulus? Peut-^etre les deux ! Personne na jamais sond'e les entrailles et le myst`ere demeure... Motte f'eodale ou tumulus Prestes se trouve `a deux kilom`etres en direction de MERS sur la rive droite de llndre et tel que nous pouvons limaginer 'etait construit sur la plate-forme, les lieux actuels sans route, sans pont, un passage gu'e donnant acc`es dans les pr'es de la Planche et du Grand Chambon et non loin dun autre gu'e qui relie les deux troncons du chemin de la prairie de lAunais, passant devant lemplacement occup'e par lancienne chapelle Saint-Jean. Seul vestige existant, limposante motte f'eodale de Presles ou Tumulus o`u au sommet 'etait construit une tour en forteresse. Cette motte a la forme dun c^one assez r'egulier de cent soixante dix m`etres de circonf'erence la base et de vingt six m`etres dapoth`eme ou g'en'eratrice. Difficile dattribuer `a cette motte de Presles une origine certaine. La Motte aurait 'et'e 'edifi'ee avec de la terre de LA BERTHENOUX pour certains, pour dautres, des buttes de lAge. Mais ce qui est certain, cette terre ne ressemble pas `a celle de Presles. Ravnal 'ecrit dans Histoire du Berry : En diff'erents Lieux on retrouve encore les monuments de terres rapport'ees et de forme conique. tumuli ou tombelles qui paraissaient ^etre danciens tombeaux mais dont quelques-uns peuvent appartenir `a l'epoque gallo-romaine. La Tramblais (Historien du XIX`eme si`ecte) 'emet une autre opinion `a propos du ch^ateau de Presles : Au milieu de ces d'ebris, une motte f'eodale est rest'ee debout, 'elev'ee de mains d'hommes. Dans les premiers temps de la f'eodalit'e les mottes entraient fr'equemment dans le syst`eme de construction. On les surmontait dune tour ou donjon. Cette motte comprend deux enceintes, celle de la cour basse ou pr'eau qui servait de camp aux soldats et vassaux du seigneur et celle qui renfermait la motte, surmont'ee de sa tour ou donjon, o`u le seigneur et sa famille et l'elite de ses chevaliers se retiraient . Donc, nous sommes en pr'esence de deux opinions bien distinctes mais que nous ne serions pas 'eloign'es de la tenir pour vrai toutes deux. En effet, les romains ont laiss'es des traces de leur passage `a presles et dans les environs : - Pi`ece de monnaie romaine trouv'ee dans les vignes de gravelles et une autre `a Courtioux. - Pierre en forme de meule, incurv'ee, sorte de mortier, analogue `a ceux dont se servaient les peuples primitifs pour 'ecraser le bl'e. - Hache mise `a jour, au sommet du tumulus. Il ny a rien dextraordinaire que, par la suite, cette motte ait 'et'e utilis'ee, comme tertre pour l'edificationdu donjon du ch^ateau de Presles. Presles, terre de myst`ere, avec sa motte, son ancienne chapelle Saint-jean et Saint-Gilles, autrefois prieur'e, d'ependant dune communaut'e de Malte et dont les substrcutions sont dune 'epoque plus ancienne que le Moyen Age. Cette chapelle 'etait situ'ee `a droite. Elle fut d'emolie peu avant 1800 pour donner du travail aux n'ecessiteux. A c^ot'e delle, existait un cimeti`ere. En 1567, les archives de lIndre laissent comprendre que le ch^ateau de Presles 'etait 'ecroul'e ou d'emoli. On ne trouve plus ensuite `a lexamen du cadastre que la mention la motte de Presles pacage . Cette butte de Presles est lune des mieux conserv'ee du d'epartement, malgr'e enl`evement dun tier de la masse c^ot'e Nord-est . Une d'elib'eration du conseil municipal de Mers le 19 f'evrier 1913 interdit le pr'el`evement de sable `a cet endroit. Vers le confluent, au environs de 1840, une tr'efilerie fabriquait annuellement 400 000 kilos de fil de fer. Une tuilerie existait 'egalement sur ces lieux jusque vers 1914. Peut-^etre un jour, un passionn'e dhistoire, sint'eressera-t-il au pass'e prestigieux de Presles et nous donnera des r'eponses `a toutes nos questions (documents tir'es des archives de lIndre). Le tumulus a passionn'e Maurice SAND Sur la commune de Mers-sur-Indre, se dresse une imposante butte herbeuse coiff'ee de trois ch^enes. On la d'esigne sous le nom de tumulus ou de motte de Presles. Depuis des si`ecles, l'etranget'e de sa position et le myst`ere qui lentoure ont excit'e limagination du peuple aussi bien que des lettr'es. La famille Sand s est int'eress'ee `a ce site. Maurice Sand en particulier, f'eru d'etudes celtiques, y a camp'e un roman fantastique, Callirho'e , introuvable aujourdhui. Tumulus ou motte? Maurice Sand, en proie `a limagination, avait tranch'e sans ambigu"it'e en faveur du tumulus. Nos connaissances plus r'ecentes nous laissent plut^ot penser que Presles est une motte f'eodale, lune des mieux conserv'ees du d'epartement de lIndre. Francoise Baizard-Dorsemaine, passionn'ee par le personnage et l oeuvre de Maurice Sand, nous en dit plus long sur cette 'etrange butte de Presles. Le go^ut des romans fantastiques ou de fiction nest pas une innovation. Le roman de la momie de Th'eophile Gautier, les romans de Jules Verne ont fait les d'elices de notre jeunesse. Pourquoi les romans de Maurice Sand, Callirho'e , Le Coq aux cheveux dor ont-ils 'et'e oubli'es? Lhistoire de Callirho'e est localis'ee autour du tumulus ou motte de Presles. Maurice Sand imagine que l`a se trouve le tombeau dune princesse merveilleuse, morte il y a 2500 ans. Ce roman passionnant nous a donn'e lid'ee den savoir plus au sujet de cette 'enorme butte de terre qui se dresse pr`es de Mers-sur-Indre. La famille Sand pr^etait beaucoup dint'er^et `a la motte de Presles. George Sand y avait trouv'e des d'ebris de poteries, de tuiles, des briques noircies. En septembre 1857, le prince J'er^ome Napol'eon est en visite `a Nohant, incognito, et cest au Magnet, puis `a Presles, quon va lemmener en promenade. Un tumulus 'etait un tombeau Maurice Sand aux int'er^ets si 'eclectiques avait du go^ut, comme beaucoup de chercheurs de son 'epoque pour les 'etudes celtiques. Sa m`ere aussi. Dans lenthousiasme des premi`eres d'ecouvertes, Georges Sand avait cru voir des dolmens aux Pierres Jaun^atres (pr`es de Boussac). Le terme tumulus de Presles, ce qui suppose une tombe, 'etait dans la tradition r'egionale. Mais on trouve aussi la motte de Presles et m^eme la morte de Presles , dans la bouche des paysans (1). Avouons, quil y a l`a, de quoi exciter limagination d'ebordante de Maurice Sand et la n^otre aussi. Celle de M. Touratier, le fut 'egalement. Nous tirons les renseignements suivants de son 'etude (2). En 1862, on fait des fouilles `a Carnac et le conservateur au mus'ee du lieu conclut La destination des tumulus 'etait bien prouv'ee, c'etaient des tombeaux. Les fouilles faites ont confirm'e ces faits et en outre ont prouv'e que les dolmens et les all'ees couvertes n'etaient que les cryptes de tumulus d'etruits. Le temps et le besoin du cultivateur davoir de la terre pour r'epandre dans ses champs sont le cause de leur mise `a nu (3). Cest bien ce qui arriva `a Presles. Pendant des si`ecles, on pr'eleva de la terre `a cet endroit comme lattestent diff'erents arr^et'es officiels : - D'elib'eration du Conseil G'en'eral de lIndre, du 3 novembre 1889 : Le Conseil d'ecide que d'esormais les gens qui prendront de la terre `a la Motte de Presles devront payer 0,10 F par m`etre cube de terre enlev'ee . On peut imaginer la taille 'enorme de cette butte. Des l'egendes impr'egn'ees de divin Ce haut monticule, en 1912, avait 170 m. de circonf'erence `a la base et 26 m. dapoth`eme ou g'en'eratrice. Il a toujours excit'e limagination populaire et M. Touratier nous rapporte bien des l'egendes `a ce sujet. M. Gerbaud, colon `a Presles, a acout'e dire que la Moutte aurait 'et'e 'edifi'ee avec de la terre de la Berthenoux apport'ee `a la hotte par des ouvriers gagnant un denier par jour . M. Chatelain bourrelier au bourg, tenait de sa grandm`ere que la Moutte avait 'et'e 'elev'ee avec de la terre quune vieille femme allait chercher dans son tablier, aux Buttes de lAge, commune de Jeu-les-Bois . Le divin sen m^elait parfois : les anciennes 'el`eves de lEcole Congr'eganiste tenaient des religieuses que le Paradis ayant 'et'e balay'e, les crasses d'epos'ees `a Presles form`erent le Tumulus . Maurice Sand (1823-1889). Moins c'el`ebre que sa maman George, il n est pas moins un esprit fort brillant du XIX`eme si`ecle, un homme dont Taine a dit quil r'eunissait plusieurs hommes sup'erieurs en un seul. Maurice 'etait entre autres choses passionn'e par les 'etudes celtiques, fort `a la mode `a son 'epoque (Photo Nadar) {mosimage} D'etranges r'ecits Ces histoires, nous font rire, comme elles ont pu faire rire Maurice Sand. Mais lillustrateur des L'egendes rustiques , grand amateur de fantastique, a 'et'e s^urement frapp'e par les histoires que lon contait encore `a la veill'ee: Acoute donc... Le jour des Rameaux, quand le pr^etre revient du cimeti`ere et frappe trois coups avec la croix contre la porte de l'eglise, `a linstant pr'ecis o`u cette porte souvre, le tumulus de Presles souvre aussi, et laisse entrevoir un tr'esor dune richesse inou"ie o`u lor rutile et les diamants scintillent. Le tumulus se referme en m^eme temps que la porte de l'eglise. Cest ainsi quun homme du domaine de Presles, tent'e par ces richesses, y fut pi'eg'e. Miracle ! on le retrouva vivant lann'ee suivante ! Une variante de lhistoire est plus morbide. Cest un enfant qui se serait trouv'e enferm'e et lann'ee suivante, un chien noir s'echappa du tombeau o`u lenfant gisait `a demi d'evor'e. Le chien noir et son ma^itre Karnach ou Carnat r^ode dans le roman de Maurice Sand. Tumulus ou motte ? Ou peut-^etre les deux? La question sest pos'ee dans les si`ecles pass'es. De Raynal 'ecrit dans LHistoire du Berry (4), qu en diff'erents lieux, on retrouve des monuments de terres rapport'ees et de forme conique, tumuli ou tombelles, qui paraissent ^etre danciens tombeaux. A. Joanne, dans sa g'eographie de lIndre (5), ajoute : Pr`es de Mers, non loin du confluent de l Indre et de la Vauvre, on remarque aussi une de ces tombelles, vastes amas de terre, qui recouvrait, sans doute les restes de vaillants guerriers ou de chefs de tribus. Les entrailles de la butte conservent leurs myst`eres Ce qui est certain, cest quaux alentours de la butte, on trouve des traces de la pr'esence romaine `a Jeu-les-Bois, `a Villemongin, voies pav'ees, restes de tours, de villas. Des pi`eces de monnaie trouv'ees dans les champs environnants par des cultivateurs ont 'et'e remises `a M. Touratier. Une pierre en forme de meule incurv'ee, sorte de mortier a 'et'e remise au sous-pr'efet de la Ch^atre, M. Damour, vers 1870. Elle serait analogue `a celles dont se servaient les peuples primitifs pour 'ecraser le bl'e. Mais personne na jamais fouill'e dans les entrailles de la butte pour y retrouver quoi que ce soit. Sil est difficile d'etablir lorigine de la butte en tant que tumulus, il est aussi difficile de trouver les origines de la motte. En 1912, Eug`ene Hubert, archiviste du d'epartement de lIndre, na pu noter les propri'etaires de la terre de Presles avant 1176. A cette date, elle appartenait `a Evrard de Presles et 'etait lune des plus consid'erables de la contr'ee et sa juridiction lune des plus 'etendues >. On parle alors de la ville de Presles. Bien que non sp'ecialistes, nous avancons que peut-^etre, il sagit dune transformation du mot villa, plut^ot que dune ville r'eelle. Ce serait la liaison avec l'epoque gallo-romaine. Les archives nous parlent dun ch^ateau de Presles Il est certain, en tous cas, que nous avons `a faire `a la motte dun ancien ch^ateau f'eodal Outre les relev'es topographiques qui marquent la place des foss'es entourant la motte, les archives ont gard'e des renseignements pr'ecieux sur le ch^ateau de Presles (6). M. Touratier a trouv'e un aveu et d'enombrement du 15 ao^ut 1457, par noble homme Louis Gu'erin, 'ecuyer, seigneur de Presles, `a Guy de Chauvigny de son ch^ateau et ch^atellenie de Presles... Diff'erents relev'es laisseraient entendre qu`a cette date le ch^ateau de Presles n'etait pas plus en ruines que celui du Magnet. Par contre en 1567, les m^emes archives laissent comprendre que le ch^ateau de Presles 'etait 'ecroul'e ou d'emoli. On ne trouve plus ensuite `a lexamen du cadastre, que la mention La motte de Presles, pacage . Cependant, malgr'e la destruction du ch^ateau, la seigneurie avait 'et'e 'elev'ee en marquisat comme le prouve un document de 1757 qui fait mention de Pierre Jean Francois de la Porte, chevalier, marquis de Presles, Mers, etc., conseiller du Roi. La liste interminable des droits seigneuriaux existe ainsi que celle des vingt-deux fiefs d'ependants de la seigneurie. Les lettres patentes, portant 'erection de Presles en faveur de Pierre Jean Francois de la Porte, existent aussi dat'ees de 1748. Pour ces longues listes, nous renvoyons le lecteur `a l'etude de M. Touratier qui avance que, peut-^etre, la motte aurait pu ^etre 'erig'ee sur le tumulus. Ceci sappuie sur l'etude dEug`ene Hubert (7) qui trouve un pr'ec'edent dans lIndre avec la Tour Blanche dIssoudun : Ce donjon dune forme rare a 'et'e construit sur un monticule 'elev'e de mains dhommes et sur les ruines dun temple chr'etien , 'ecrit-il. Lune des mottes f'eodales les mieux conserv'ees G'erard Coulon, conservateur du mus'ee dArgentomagus, indique quaucune recherche r'ecente na 'et'e entreprise et que notre seule certitude est que la butte de Presles est une motte f'eodale et lune des mieux conserv'ees du d'epartement. Lint'er^et que M. Touratier a port'e `a la motte de Presles a incit'e le conseil municipal de Mers `a voter le 19 f'evrier 1913 un arr^et'e interdisant le pr'el`evement de terre `a cet endroit. Il 'etait temps car on estime quau moins un tiers des mat'eriaux avait 'et'e pr'elev'e. Peut-^etre que notre curiosit'e actuelle r'eveillera lint'er^et de gens comp'etents au sujet de ce site qui, en dehors de son int'er^et arch'eologique, peut ^etre consid'er'e comme une curiosit'e touristique. On peut dailleurs y acc'eder librement. Cela aidera-t-il quelques amoureux de limaginaire `a lire lhistoire de Callirho'e. la belle princesse 'etrusque. Quand rendrons-nous `a Maurice Sand la place quil devrait occuper dans les domaines artistiques et scientifiques? Cet ^etre d'elite, cet homme rare, qui r'eunissait, dit Taine plusieurs hommes sup'erieurs en un seul . Francoise BALZARD-DORSEMAINE Le tumulus ou motte de Presles au d'ebut du si`ecle. Pendant tr`es longtemps, les habitants du voisinage ne se sont pas priv'es dy venir puiser de la terre, et il fallut attendre 1913 pour quun arr^et'e du conseil municipal de Mers-sur-Indre f^it interdire ces pr'el`evements. Il 'etait temps car environ un tiers de la butte avait d'ej`a disparu (ColI. G'erard Coulon). La butte de Presles que nous voyons ici depuis la rive de lindre appartient `a la commune de Mers-sur-Indre. Lacc`es y est libre sous r'eserve de ne pas ennuyer les animaux qui peuvent p^aturer aux alentours. Pour sy rendre, `a partir de Mers, prendre la route de Saint-Ao^ut. Au lieu-dit Presles , on apercoit la butte en contrebas. Lendroit est riche de lieux typiquement sandiens: le ch^ateau du Magnet se trouve `a proximit'e, de m^eme que la Mare au Diable, entre les bois du Magnet et de Chanteloube, reconstitu'ee par les soins de la commune de Mers -sur-Indre. En r'esum'e, un bel objectif de promenade dominicale." (I) La motte est une butte de terre sur laquelle on 'elevait un tour de d'efense dans le haut moyen-^age. (2) Le tumulus ou motte de Presles. Montu, La Ch^atre. 1912. (3) Monuments m'egalithiques de Carnac et de Locmariaquer . Maurice Sand 'etait en liaison avec les soci'et'es arch'eologiques de Bretagne. (4) Tome I,p2223. (5) Hachette, 1895. (6) Inventaire des archives d'epartementales ant'erieur `a 197)). S'erie A. apanage du comte dArtois. (7) Monuments historiques de lindre. Revue du Centre (mars, avril 1895). www.mers-sur-indre.fr/index.php/tumulus/84-tumulus

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